Le gendarme est un professionnel de la sécurité qui a pour mission de secourir, de protéger et de rassurer la population. Il intervient principalement en zone rurale et assure des fonctions opérationnelles et administratives. Il effectue des patrouilles de surveillance, gère des situations d’urgence et mène des enquêtes judiciaires. Le gendarme peut aussi se spécialiser dans un service particulier de la gendarmerie, comme la brigade des motards ou celle des chevaux.
Quel est le rôle d’un gendarme : missions, tâches et fonctions
Le sous-officier de gendarmerie est un professionnel de la sécurité qui veille au bien-être et à la sécurité de la population. Il est chargé de maintenir l’ordre public lors de manifestations, d’opérations judiciaires et dans les lieux touristiques. Il est principalement affecté dans des zones rurales alors que le policier national intervient en zone urbaine.
Le sous-officier de gendarmerie peut également rejoindre le Corps de Soutien Technique et Administratif de la Gendarmerie Nationale (CSTAGN). Dans ce cas, il est affecté à des postes de gestion logistique, de gestion du personnel, de mécanicien des engins blindés ou encore à la restauration collective.
Cette présentation métier ne concerne pas le métier de gendarme technique (CSTAGN), mais regroupe les informations pour devenir gendarme opérationnel.
Quotidien d’un Sous-Officier de Gendarmerie
Il n’y a pas de journée type pour un sous-officier de gendarmerie. Après s’être équipé (gilet pare-balles et arme de service), il part en patrouille avec son équipe pour assurer la sécurité publique et mettre fin aux infractions.
Le gendarme reçoit également des appels d’urgence via le 17 et le 112. Dans ce cas, il doit agir en fonction de la situation et se rendre sur les lieux pour secourir les victimes et arrêter les auteurs d’infraction.
Le gendarme effectue différents types de missions :
- Surveillance générale : le sous-officier de gendarmerie fait des patrouilles de surveillance pour assurer la sécurité publique. Il se rend notamment dans les zones sensibles ou dans les quartiers pavillonnaires pour maintenir l’ordre.
- Police judiciaire : le gendarme constate les infractions, recueille les preuves et interpelle les auteurs. Il peut également participer à des enquêtes judiciaires et réaliser des saisies, des perquisitions et des gardes à vue.
- Circulation routière : le sous-officier de gendarmerie s’assure que le code de la route est respecté et régule la circulation routière. Il contrôle les papiers des automobilistes, sanctionne les infractions et intervient en cas d’accident pour sécuriser le périmètre.
- Missions militaires : le gendarme peut être appelé en renfort pour des attentats ou des OPérations EXtérieures à l’étranger (OPEX). Il peut également être affecté à une unité de renseignement pour récolter des informations sensibles.
- Autres missions : affecté dans la gendarmerie mobile, le sous-officier maintient l’ordre lors de rassemblements publics et assure la protection des édifices sensibles. Quand il est garde républicain, il sécurise les palais nationaux à Paris et les lieux touristiques. Il peut aussi exécuter des missions protocolaires.
- Missions administratives : les tâches administratives font partie intégrante du travail du gendarme. Il peut accueillir et renseigner le public, notamment dans les gendarmeries départementales, et rédiger des rapports décrivant ses interventions.
Une fois son service terminé, le gendarme rentre à la caserne pour transmettre les informations importantes à ses collègues.
Spécialités des métiers de la Gendarmerie Nationale :
Le gendarme peut s’orienter vers un service spécifique de la gendarmerie nationale. Ses missions quotidiennes seront différentes en fonction de sa spécialisation.
- Gendarme à moto : le sous-officier de gendarmerie affecté à la brigade des motards est chargé de la surveillance des axes routiers. Il sanctionne les automobilistes en infraction et effectue le contrôle des papiers, de l’alcoolémie, de la vitesse et de l’état général du véhicule. Il a aussi un rôle de sensibilisation et de prévention aux dangers de la route.
- Gendarme à cheval : le sous-officier de gendarmerie intégrant la brigade de gendarmerie à cheval est spécialisé dans la surveillance des grands terrains, des zones sensibles et des lieux touristiques. Il doit aussi maintenir l’ordre public lors des rassemblements et des manifestations, ainsi que lors des défilés militaires.
Le gendarme est un professionnel de la sécurité qui a pour mission de protéger et de rassurer la population. Il intervient principalement en zone rurale et assure des fonctions opérationnelles et administratives. Il effectue des patrouilles de surveillance, gère des situations d’urgence et mène des enquêtes judiciaires. Le gendarme peut aussi s’orienter vers des services spécialisés de la gendarmerie, comme la brigade des motards ou celle des chevaux.
Il doit être capable de prendre des décisions rapides et justes, et de s’adapter aux situations les plus variées. Il doit faire preuve de bon sens et de réactivité pour mener à bien ses missions.
Il doit également posséder un sens aiguisé de l’observation, et être très perspicace afin de déceler les indices et les preuves susceptibles d’établir la culpabilité des prévenus.
Le sous-officier de gendarmerie est doté d’un excellent sens du service public et d’un sens aigu de la justice. Il fait preuve de respect et de tolérance vis-à-vis des autres, et sait s’adapter à toutes les situations. Il sait aussi faire preuve de fermeté et de détermination lorsque l’action l’exige.
Enfin, le sous-officier doit à tout moment donner le meilleur de lui-même et faire preuve de professionnalisme. Il sait se montrer discret et respecter le secret professionnel. Il est capable de prendre des initiatives et de s’adapter aux évolutions du métier.
Spécialisations métier
Le sous-officier de gendarmerie peut choisir de se spécialiser dans différents domaines : gendarme en montagne, maître-chien, gendarme du GIGN, gendarme scientifique, etc. Il peut aussi devenir cavalier de la Garde Républicaine, gendarme de l’air, gendarme maritime, maître-nageur sauveteur, gendarme plongeur, gendarme spéléologue, etc.
Les femmes sont aussi les bienvenues dans le métier de gendarme, et leur proportion dans les effectifs a tendance à augmenter.
Tenue et équipement
Le sous-officier de gendarmerie porte une tenue qui se compose d’un polo bleu clair et d’un pantalon bleu marine. Les écussons cousus sur la manche rappellent son grade. Il se chaussera de bottines noires souples. En fonction de la saison, un manteau et une casquette bleu marine peuvent lui être fournis.
Le gendarme est armé d’un pistolet SIG-Sauer SP 2022 et peut porter un gilet pare-balles. Il est aussi muni d’une paire de menottes et d’une radio. Il peut également utiliser des armes spécifiques : pistolet à impulsion électrique, flashball, matraque, bombe lacrymogène, grenade défensive, arme d’épaule.
En fonction de sa spécialisation métier et des missions qui lui sont confiées, le sous-officier peut être équipé d’une tenue de protection renforcée, d’un équipement de plongée ou de spéléologie, d’une tenue de moto, etc.
Le gendarme se déplace avec les véhicules qui lui sont mis à disposition. Il peut aussi conduire des véhicules spécifiques en fonction de sa spécialité.
Le temps de travail est variable selon les missions et les métiers. En général, il est de 40 heures par semaine, mais il peut être plus important, en fonction des services.
Les conditions de travail d’un sous-officier de gendarmerie sont variées et dépendent de son poste d’affectation. De l’air à la haute montagne, des maîtres-chiens aux gendarmes scientifiques, les missions sont différentes, bien qu’ils servent un but commun. La carrière offre une sécurité professionnelle, ainsi que de nombreuses possibilités d’évolution et des spécialités auxquelles les gendarmes peuvent se former. Ce métier est exigeant, mais nécessaire et gratifiant. En résumé, le salaire du sous-officier de gendarmerie évolue tout au long de sa carrière, en fonction de son expérience et des choix professionnels qu’il fera. Le salaire de base est de 1.537€ brut à l’entrée, et peut aller jusqu’à 2.862€ brut par mois + primes, selon le grade et le corps d’emploi. Une fois sa carrière arrivée à son terme, le gendarme peut opter pour une reconversion professionnelle, dans le privé ou dans la fonction publique.
Quel est le salaire d’un Gendarme Sous-officier, son évolution de carrière
Rétribuer le sous-officier de gendarmerie évolue au fil du temps, en se basant sur son expérience.
Le salaire du gendarme se détermine d’après une grille indiciaire nationale. Cela signifie que la rémunération de base du sous-officier de gendarmerie est égale partout en France.
Le gendarme touche un salaire dès son entrée à l’école des sous-officiers. À ce titre, il peut prétendre à 1.537€ par mois, en net. Il est également nourri et logé gratuitement durant le temps de sa formation.
Son salaire mensuel s’élève à 1.707€ en net une fois affecté à une unité (c’est-à-dire, à l’échelon 1 du grade de sous-officier). Il peut atteindre 2.313€ en fin de carrière. De plus, le gendarme profite de l’hébergement gratuit, d’une adhésion à la sécurité sociale militaire et d’un rabais de 75% sur les tarifs de la SNCF.
Le salaire du sous-officier de gendarmerie est également composé de primes et d’allocations, notamment les bonifications indiciaires, l’Indemnité de Résidence (IR), la Garantie Individuelle de Pouvoir d’Achat (GIPA), etc. Son salaire net est conséquemment de 00€ en tant qu’élève gendarme et de 1.800€ à sa prise de poste.
En fonction de son expérience, le sous-officier de gendarmerie peut monter en grade. Par ailleurs, il a l’opportunité de devenir officier en réussissant un concours interne après 6 années de service. Il peut aussi choisir une spécialisation en réussissant des sélections internes par la suite.
Enfin, une fois sa carrière terminée, le gendarme a le choix entre une reconversion dans le privé ou dans la fonction publique. Ainsi, le salaire de base du sous-officier de gendarmerie est de 1.537€ en net à l’entrée, pouvant aller jusqu’à 2.862€ brut par mois + primes.
- Admission : l’admission au concours interne de sous-officier de gendarmerie se compose de 5 étapes :
– inventaire de personnalité,
– entretien devant un jury autour d’une question d’actualité et sur les motivations du candidat (durée : 10 minutes de préparation + 20 minutes d’entretien – coefficient 7),
– Épreuve Physique Gendarmerie (EPG),
– épreuve de connaissances professionnelles (durée : 30 minutes – coefficient 1),
– épreuve d’évaluation numérique sous la forme d’un questionnaire à Choix Multiples (QCM).
NB : les notes inférieures à 6/20 sont éliminatoires, sauf pour l’épreuve d’évaluation numérique. Les épreuves orales sont organisées en visioconférence pour les candidats situés dans les DOM / COM (Départements et Collectivités d’Outre-Mer).
Quels diplômes pour devenir Sous-Officier de Gendarmerie ?
Pour devenir Sous-Officier de Gendarmerie, la principale voie est le concours externe qui est accessible à partir d’un niveau BAC ou équivalent. Pour les sans diplôme, il est possible de passer le concours en interne en devenant Gendarme Adjoint Volontaire, Adjoint De Sécurité, militaire ou réserviste de la gendarmerie. Une formation d’un an et un stage d’un mois sont également nécessaires pour prétendre au métier de sous-officier de gendarmerie.
Le concours externe de sous-officier de gendarmerie comprend deux phases : admissibilité et admission. La première phase consiste à rédiger un devoir de culture générale sans documentation. La seconde phase se compose de 6 étapes dont une épreuve physique et une épreuve d’évaluation numérique. Les notes inférieures à 6/20 sont éliminatoires.
Le concours interne de sous-officier de gendarmerie est ouvert aux GAV, ADS, militaires et réservistes de la gendarmerie. Il se compose également de deux phases : admissibilité et admission. Les candidats doivent répondre à des questions concernant la sécurité intérieure et la défense et passer une épreuve physique et une épreuve d’évaluation numérique.
Formation et titularisation du Sous-officier de Gendarmerie
Admission : les conditions d’accès au concours interne et externe de sous-officier sont identiques. Seul l’entretien avec le jury diffère : il est basé sur un dossier professionnel et dure 25 minutes.
Avant son intégration au sein d’une école de gendarmerie, le candidat admis doit se soumettre à une visite médicale auprès d’un médecin militaire du centre de sélection et de concours. Une fois déclaré “apte”, le candidat est intégré à la formation de gendarme.
Deux mois au plus tôt après les résultats au concours, les lauréats sont intégrés à une école de gendarmerie selon leur classement.
Une visite médicale d’incorporation effectuée par le médecin militaire de l’école, vient compléter l’avis de la visite médicale initiale.
Dès son premier jour en école, le gendarme signe un contrat d’engagement de 6 ans qui comprend 4 ans de service militaire dont 2 au grade de sous-officier de gendarmerie. L’élève peut mettre fin à ce contrat durant sa formation.
La formation en école dure 12 mois et se décompose en 3 phases : formation militaire, formation technique et formation territoriale.
- Formation militaire : enseignement théorique qui permet de comprendre l’éthique, les techniques et la tactique militaires. Elle forme les gendarmes au savoir-être et aux savoir-faire martiaux.
- Formation technique : formation à l’exercice des fonctions d’agent de police judiciaire et de la force publique. Et notamment, apprentissage des techniques, principes et règles juridiques qui encadrent l’emploi de la force.
- Formation territoriale : insertion professionnelle du gendarme pour mettre en pratique ses connaissances théoriques.
Il y a aussi un stage en unité de gendarmerie départementale : durant 4 mois, l’élève gendarme intègre une brigade sous la tutelle professionnelle d’un gendarme gradé.
Des sessions de formation au terrain ont lieu au Centre National d’Entraînement des Forces de Gendarmerie (CNEFG) situé en Dordogne tout au long de la formation.
Pour rappel, l’élève sous-officier de gendarmerie perçoit une rémunération de 1.537€ brut par mois et bénéficie d’un logement gratuit durant sa formation.
Après leur stage en caserne, les élèves qui ont au moins 25 ans et sont promus gendarmes doivent prêter serment au Tribunal de Grande Instance (TGI) auquel est rattachée leur école. À défaut, cette cérémonie a lieu lorsqu’ils atteignent cet âge. Ils reçoivent alors un Certificat d’Aptitude à la Gendarmerie (CAG), équivalent au BAC (niveau 4).
La première affectation en unité opérationnelle se fait suivant le choix de l’élève en fonction de ses résultats en école et des places offertes par la Direction Générale de la Gendarmerie Nationale (DGGN) au sein : brigade de gendarmerie départementale, escadron de gendarmerie mobile et compagnie d’infanterie de la garde républicaine.
Certains élèves, dont les compétences spécifiques ont pu être évaluées au cours de la formation en école, sont affectés directement dans l’unité dédiée : cavalier, motard, musicien, secouriste en montagne, mécanicien d’hélicoptère, …
Synonymes et métiers associés : Sous-officier de gendarmerie (SOG), officier de gendarmerie, gendarme adjoint volontaire (GAV), gardien de la paix, policier municipal, surveillant pénitentiaire, agent de constatation des douanes.
Niveau de formation minimal : baccalauréat ou équivalent pour le concours externe, aucun diplôme pour le concours interne (gendarme adjoint volontaire, adjoint de sécurité, militaire, réserviste de la gendarmerie).
Formation en alternance : non, mais formation rémunérée après réussite du concours.
Salaire de départ : 1.800 € nets + logement mis à disposition.
Statut : militaire, rattaché au ministère de l’Intérieur.
Limite d’âge pour le recrutement : 18 ans minimum et 35 ans maximum au 1er janvier de l’année du concours.
